Crédit photo Céline Uthurralt
Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’une décision que j’ai prise récemment, j’ai décidé de me faire retirer les ovaires.
L’histoire a commencé avec mon cancer du sein, il y a 6 ans et quelques mois après avec la détection d’une mutation génétique, nommée BRCA2 qui augmente très fortement le risque de cancer du sein et de l’ovaire.
(Entre 70 et 80 % de risques pour une femme porteuse de la mutation)
Le protocole médical implique normalement qu’à partir de 40 ans, on retire les ovaires aux femmes porteuses de cette mutation génétique.
A 40 ans je n’étais clairement pas prête.
J’ai eu la chance d’avoir une équipe médicale qui a respecté mon choix et m’a laissé le temps de m’approprier cette décision.
C’est important pour moi de pouvoir être actrice de mes choix. Il m’aura donc fallu 2 ans pour accepter d’abord la situation, puis prendre ma décision en conscience. Une décision qui vient de moi, avec laquelle je suis ok.
Dans mon cheminement, j’ai, dans un premier temps, eu besoin de comprendre pourquoi le cancer s’était gentiment installé dans mon sein.
J’ai donc suivi une formation en décodage biologique : Sens et symbolismes du corps humain.
J’ai travaillé, je me suis observée, j’ai compris, j’ai accepté, et je me suis pacifiée.
Je suis de celles qui pensent que le hasard n’existe pas et que tout ce que l’on vit a du sens et qu’il est important de prendre conscience de ce qui se joue en nous justement pour guérir : Tout ce qui n’est pas réglé à l’intérieur, se manifeste par l’extérieur.
La médecine allopathique guérit le corps, les symptômes physiques.
Tout le travail que je fais à côté, en développement personnel m’aide à guérir mon âme.
Et pour moi c’est indissociable. On ne peut pas prétendre vouloir guérir d’une maladie sans s’occuper des causes profondes en lien avec nos blessures, nos croyances, nos loyautés familiales …
Aujourd’hui, je sais que la peur fait encore partie de l’équation.
Même si j’apprends à mes enfants qu’il ne faut pas laisser la peur diriger sa vie, j’ai quand même conscience qu’elle est là, quelque part en moi alors j’apprends à l’observer, la sentir, l’apprivoiser, la laisser être car comme toute émotion, elle est précieuse.
Elle m’enseigne qu’il y a potentiellement un danger et que je dois être vigilante. Les risques sont bien trop élevés pour que je les ignore.
C’est donc en conscience de tout ça que jeudi 19 août 2021 je dirai au revoir à mes ovaires.
Et pour les remercier de m’avoir offert 2 magnifiques enfants, j’organise un cercle de femmes privé avec des personnes qui ont compté pour moi dans tout ce cheminement.
J’ai envie de célébrer et d’honorer la vie, nos corps, notre féminin.
À RETENIR
Tout ce qui n’est pas réglé à l’intérieur, se manifeste par l’extérieur.