Idéalement, si c’est confortable pour vous, vous pouvez privilégier une posture assise.
Être assis facilitera votre éveil et vous aurez moins tendance à vous endormir.
Vous pouvez vous asseoir sur une chaise (posture #1), les pieds bien à plat sur le sol. Selon la hauteur de la chaise, vous pouvez glisser un coussin, ou un support quelconque sous vos pieds. Vos jambes sont décroisées. Votre dos est décollé du dossier, vous êtes donc plutôt sur l’avant de la chaise.
Vous pouvez également vous asseoir sur un coussin de méditation.
Ici, vous avez plusieurs possibilités :
La 1ère s’appelle l’assise en birmane (posture #2), : vos jambes sont croisées devant vous, vos talons sont alignés avec votre pubis. Essayez si c’est possible de vous asseoir sur l’avant du coussin afin que vos genoux touchent le sol. Si ce n’est pas possible, vous pouvez caler un coussin pour soutenir vos genoux, c’est souvent plus confortable.
Votre bassin est légèrement en bascule.
Si votre souplesse articulaire le permet, vous pouvez opter pour la position du lotus ou du ½ lotus.
La 2ème possibilité s’appelle l’assise en seiza (posture #3) : ici vous êtes positionnés à genoux, assis sur votre coussin qui est entre vos jambes.
Ou enfin, vous pouvez choisir un banc de méditation (posture #4).
Dans ce cas, vos genoux touchent le sol et vos jambes sont repliées sous le banc.
Dans ces quatre postures, vos mains peuvent être posées sur vos genoux ou vos cuisses ou encore dans votre giron, une main posée sur l’autre.
Essayez autant que possible de maintenir votre dos droit, sans raideur en respectant sa courbure naturelle.
Votre menton est légèrement rentré pour aligner vos cervicales.
Si votre état de santé ne vous permet pas de rester assis vous pouvez alors choisir de vous allonger (posture #5), sur un tapis au sol ou un lit.
Vos pieds retombent de chaque côté.
Vos bras sont détendus le long du corps.
Pour plus de confort, vous pouvez mettre un coussin sous vos genoux. Cela vous aidera à détendre le dos.
Vous pouvez également glisser un autre coussin plutôt fin sous votre tête.
Soyez vigilant à ce que cela ne casse vos cervicales.
Si par exemple, vous pratiquez le scan corporel, cette position allongée sera parfaite.
Souvent la température du corps baisse à mesure que nous avançons dans la méditation, vous pouvez donc prévoir un châle ou une couverture pour vous couvrir.
L’idée est d’être confortable et de prendre soin de vous.
Si durant la méditation vous ressentez un inconfort, une douleur ou le besoin de bouger, essayez autant que possible de le faire en conscience de vos mouvements.
Et peut-être avant même de bouger, vous pouvez prendre conscience de votre envie, de votre réactivité et voir s’il n’est pas possible de rester là à observer l’inconfort et vos réactions face à lui.
Je vous conseille de tester chacune de ces postures et voir dans laquelle vous êtes le plus confortable, le plus éveillé, le plus enclin à pratiquer la méditation de pleine conscience.
À RETENIR
Il n’y a pas de position idéale : choisissez une posture dans laquelle vous êtes confortable et qui vous permette de rester éveillé et attentif.